Depuis trois ans, une nouvelle procédure d’homologation des véhicules, le cycle WLTP, est en vigueur sur le marché mondial. Elle est instituée en lieu et place de l’ancien système européen NEDC.
Le cycle WLTP : de quoi s’agit-il ?
Le cycle WLTP est le fruit des réflexions des acteurs du marché automobile regroupés au sein du Forum Mondial d’harmonisation des réglementations sur les véhicules. Il veille au respect des normes environnementales lors de la conception des automobiles. Il s’agit notamment des mesures relatives à l’émission de carbone, à la consommation de carburant.
Ainsi, dès l’automne 2017, tout nouveau prototype était soumis aux tests d’homologation WLTP. Le protocole s’est ensuite élargi un an plus tard. Toute voiture neuve, qu’il soit d’une gamme récente ou ancienne, doit faire l’objet de tests. En 2020, le WLTP a permis par exemple une meilleure application de la taxe écologique, grâce à ses paramètres de détection plus efficaces, en savoir plus sur le site leazing.fr.
Les paramètres du test WLTP
Le protocole WLTP intègre des paramètres de tests plus proches des conditions de conduite et des environnements routiers modernes. Ainsi par exemple, la distance et la vitesse moyennes utilisées dans le cadre du test sont respectivement de 23,25 km et de 46,5 km/h. Elles étaient auparavant de 11 km et de 34 km/h dans la norme NEDC.
L’évaluation de la consommation d’énergie, de carburant s’effectue à 52 % sur route citadine et 48 % sur autoroute et voies rurales. Quant à la vitesse maximale, elle est fixée à 131 km/h. Le test s’applique autant aux véhicules classiques qu’aux modèles électriques. Un examen de précision, le « Real Driving Emission », complète les données du WLTP sur le taux de carbone émis.